Nos pôles d’innovation Wagralim et Flanders‘ FOOD faisaient partie du jury pour évaluer les équipes et leurs produits. Ils constatent déjà 5 tendances dans les produits que les jeunes ont développés, des tendances qu’on retrouve déjà aujourd’hui au sein de nos entreprises alimentaires.
La première tendance est la recherche de réponses à la demande pour des aliments plus équilibrés et produits de manière durable. « Les entreprises alimentaires y répondent en investissant dans l’innovation pour équilibrer l’offre alimentaire, sans compromettre la qualité. Au cours des dernières années, beaucoup d’attention a été accordée aux produits contenant moins de sucres, de graisses et de sel, tandis que nous optons de plus en plus pour davantage de fibres, par exemple via les produits aux céréales complètes. Nous savons que, de cette manière, nous pouvons avoir l’impact le plus percutant sur la santé publique », Bart Buysse, CEO de Fevia.
La deuxième tendance est une tendance qui gagne en popularité depuis un certain temps : le zéro déchet. Les entreprises alimentaires essaient non seulement d’utiliser le moins d’énergie et d’eau possible dans la production, mais investissent toujours plus dans la réutilisation des matériaux et des matières premières au cours des processus de production. Les flux connexes issus de la production bénéficient davantage d’une « seconde vie » comme ingrédients dans de nouveaux produits innovants. Ces produits aident à lutter contre les pertes alimentaires et sont souvent aussi bénéfiques sur le plan nutritionnel.
La demande pour des sources alternatives de protéines continue également d’augmenter. « De plus en plus de consommateurs recherchent de la variété dans leur alimentation et cela offre beaucoup de potentiel pour nos entreprises alimentaires. Nous voyons des entreprises investir dans des filières de production locales à haute valeur ajoutée, telles que les pois ou le blé, leur permettant de répondre aux tendances de consommation avec des ingrédients locaux », déclare François Heroufosse, directeur général de Wagralim.
Une quatrième tendance est la quête de plus de diversité : de la biodiversité sur nos terres à la variété sur nos assiettes. « Des nouvelles cultures offrent aux agriculteurs davantage de possibilités de diversification et de poursuite d’objectifs écologiques. En même temps, les consommateurs sont conscients que manger le plus varié possible présente des avantages pour la santé. Il est frappant que nous achetions plus de produits locaux pendant la crise du coronavirus, ce qui offre des perspectives pour développer des filières locales diverses », explique Inge Arents, directrice générale de Flanders ‘FOOD. Environ 2/3 de toutes les matières premières agricoles transformées dans les entreprises alimentaires belges proviennent de chez nous.
La cinquième tendance est le fait de consommer « on-the-go ». En raison de la crise du coronavirus, nous consommons à nouveaux plus à domicile, mais il existait bel et bien une tendance à manger et boire davantage ‘sur le pouce’. Nous avons moins de temps et recherchons un en-cas rapide, mais nous plaçons également la barre plus haute. En cours de route, nous voulons des solutions savoureuses, équilibrées et produites de manière durable.
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